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Alice Feiring est assise devant une petite pile d’exemplaires de son dernier livre, Skin Contact. Une main sous le menton, elle sourit en observant le ballet des vignerons invités par le salon Sous les pavés la vigne à la Bellevilloise à Paris en avril dernier.
Lunettes rondes sur le nez, cheveux roux bouclés sur les épaules, elle est venue parler de son dernier voyage, en Géorgie, sujet de son bouquin, paru chez Nouriturfu. Ses pérégrinations l’ont amenée jusqu’au berceau du pinard ; un petit pays, grand comme la Suisse, qui fait du vin sans chimie et sans additifs, depuis perpét. … Elle y découvre une tradition viticole ancrée dans l’histoire du pays qui se targue d’être, comme ses voisins d’Arménie, de Turquie ou d’Azerbaïdjan, le berceau du vin. Pour Feiring, c’est la Géorgie qui a le plus de légitimité. Peut-être parce que, dans un musée de la capitale, on peut admirer le plus vieux pépin de raisin cultivé du monde (entre 6000 et 8000 ans) ? … « En Géorgie, il y a plus de 500 cépages indigènes différents. Des raisins qu’on ne voit nulle part ailleurs. La diversité est unique pour un pays de cette taille », raconte Alice. Les vignerons géorgiens font du vin rouge et du vin blanc, mais le pays est surtout connu pour ses derniers, plus colorés, que certains appellent vin orange.
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By destinationtogeorgia|Uncategorized|